Chez Auum, acronyme d’arrêtons l’usage unique maintenant, nous avons toujours eu pour vocation de favoriser la réutilisation au travers du développement de technologies de nettoyage. C’est aussi la vision d’une entreprise industrielle capable d’intégrer toute la chaîne de valeur, de la création de nos technologies jusqu’à leurs assemblages et leurs livraisons chez nos clients. Chaque département a un rôle clé dans la construction de ce projet. Cependant le déploiement d’une supply chain européenne est aujourd’hui une force indéniable dans un contexte inédit de pénuries.
Notre inspiration : Tesla, emblème de l’intégration verticale
Il est vrai que de tels modèles se font de plus en plus rares sur notre hexagone pour des projets hardware (développement de produits physiques). Ils font souvent le choix de sous-traiter leur production auprès d’intégrateurs et d’EMS (Electronics Manufacturing Services). Ce modèle de sous-traitance, en cascade sur plusieurs rangs, a d’ailleurs largement fait ses preuves. C'est le modèle des industries historiques telles que l’automobile ou l’aéronautique.
Pour autant, de nouvelles sociétés parviennent à le mettre en place et renversent des industries établies depuis des dizaines d’années. C’est le cas de Tesla, emblème de l’intégration verticale. Cette entreprise est parvenue à redistribuer les cartes de l’industrie automobile mondiale. Aujourd'hui, auum s’est inspirée de ces nouveaux modèles en les adaptant à notre modèle de financement. Mais également à nos expertises et au contexte actuel.
Le secret réside donc dans notre capacité à fonctionner en plateforme ouverte auprès de partenaires stratégiques. Ils sont capables de fournir des pièces à forte valeur ajoutée technique et des pièces standards déjà établies et fonctionnelles. C’est donc grâce à une supply chain locale et maîtrisée que notre modèle intégré parvient à exprimer pleinement tout son potentiel. Ce dernier s'exprime notamment dans l’implémentation rapide d’améliorations produit et la réduction globale de nos coûts.
L’agilité via une proximité technologique
Usinage, impression 3D, moulage, tôlerie fine, fabrication de cartes électroniques, assemblage de torons électroniques… Une auum-S renferme plus de 150 pièces différentes toutes issues de savoir-faire différents qu’il est difficile d’intégrer dès le départ. Pour maintenir une grande agilité dans son déploiement, auum a opéré en plateforme ouverte en se rapprochant de partenaires les plus locaux possibles.
pour une maîtrise parfaite de notre technologie, nous avons misé sur deux leviers d’intégration de compétences. Les compétences internes avec la formation des équipes et le recrutement d’experts. Mais également les compétences externes avec les partenariats R&D, et la sélection de fournisseurs et partenaires clés européens.
Paul Saunal, auum Head of Gobal Supply Chain
En France et en Europe, il est possible de trouver des entreprises PME et ETI capables de fournir des pièces techniques de grande qualité. Pour être performant et compétitif face à des concurrents asiatiques, il est cependant indispensable de déployer de nouveaux modes de partenariat. auum a ainsi intégré, dès la conception de certaines pièces, des experts externes. Ces derniers sont capables d’apporter leur expérience et de rapidement atteindre un niveau industriel de fabrication. De plus, auum s’est largement impliquée dans les process qualité chez ses partenaires pour en assurer la continuité entre leurs ateliers et son propre atelier d’assemblage. C’est cette proximité qui accélère les process de production et qui permet d’assurer une qualité plus stable synonyme de compétitivité.
La confiance via une proximité culturelle et géographique
Aujourd’hui, cette proximité culturelle et géographique a transformé cette relation. Nos partenaires sont prêts à investir localement sur leurs unités de production afin de grandir ensemble ! auum collabore d’ailleurs avec une trentaine de partenaires français et européens. Notre entreprise continue d’investir auprès d’eux, pour optimiser notamment la chaîne d’informations. Nous avons le projet de mettre en place une plateforme digitale commune facilitant les échanges au quotidien.
Les risques de ce modèle avec ce schéma européen pourraient se trouver dans le sourcing et le pricing. Le travail de sourcing est clé et l’expérience de nos équipes nous ont permis d’aller rapidement vers les bons partenaires. Au niveau du pricing, certains diront qu’il faut savoir faire des concessions. Cependant, quant au tarif unitaire des pièces, l’explosion des coûts de transport (coût des carburants, pénurie de transport, etc.) ont redistribué les cartes.
Les 2 piliers de notre chaîne d'intégration
Lorsqu’une supply chain fonctionne en autonomie, il existe un risque de fonctionnement en mode « silo ». C’est la raison pour laquelle la stratégie industrielle d’auum est fondée sur deux piliers :
une supply chain la plus courte possible afin d’optimiser la qualité et la réactivité des échanges. Cette performance repose sur deux facteurs essentiels : la diminution maximale des intermédiaires et la proximité géographique de ses fournisseurs/partenaires.
l’intégration cadencée des processus industriels. Lorsque les volumes le justifieront, l’internalisation des procédés industriels sous-traités permettra d’ajouter de l’agilité à la Supply Chain. Elle permettra également une meilleure gestion du Besoin en Fonds de Roulement (diminution des immobilisations de produits transformés, stock dormant, etc.)
Les prochaines étapes de notre supply chain ?
auum travaille à la création de son auum Center avec la mise en place de sa nouvelle ligne d’assemblage : la auum Pulse Line. L’objectif est de linéariser tous les flux de production et d’apporter les meilleures conditions de travail aux équipes d’assemblage. Dans ce projet de ligne de production semi-automatisée, auum prévoit de se rapprocher encore plus de ses partenaires historiques pour internaliser certains process et poursuivre sa croissance.
Avec un tel modèle, auum est en mesure de livrer un maximum de pays européens. Demain, il s’agira sûrement d’adresser le marché nord-américain et se posera alors la question de la duplication de son modèle outre-Atlantique.
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