Loi AGEC et fin du jetable : Ce qui change au 1er janvier 2026 pour les espaces de travail
- Clément Houllier, CEO
- 1 oct.
- 4 min de lecture
Un cap décisif pour l’hygiène et la QVT au bureau
Depuis sa promulgation en 2020, la loi AGEC (Loi Anti Gaspillage pour une Economie Circulaire) s’est imposée comme le texte de référence de la transition écologique appliquée à nos usages quotidiens. Son ambition est claire : mettre fin, d’ici 2040, au plastique à usage unique. Pour atteindre cet objectif, le législateur a prévu une succession d’échéances, année après année, qui transforment progressivement nos habitudes.
Dans les foyers, les restaurants, mais aussi dans les espaces de travail, cette trajectoire législative se traduit par des changements concrets : disparition des gobelets jetables, fin des pailles et couverts en plastique, vaisselle réutilisable obligatoire dans la restauration sur place. Le 1ᵉʳ janvier 2026 marque une nouvelle étape. Elle concerne directement le monde du bureau, ses lieux de convivialité, ses sanitaires et ses espaces de restauration.
Dans cet article, nous allons détailler ce qui change à compter du 1ᵉʳ janvier 2026, ce que cela implique concrètement pour les entreprises, les consommateurs et les secteurs concernés, et donner des pistes d’adaptation.

Rappel utile : la trajectoire de la loi AGEC
Avant de plonger dans les nouveautés de 2026, il est utile de resituer la feuille de route législative autour de l’abolition progressive des usages jetables.
La loi AGEC fixe l’objectif de fin de la mise sur le marché des plastiques à usage unique d’ici 2040. Pour y arriver, elle prévoit des cycles quinquennaux (les “3R” : réduction, réemploi, recyclage) avec des objectifs chiffrés par décret.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2021 : pailles, couverts, touillettes, couvercles à gobelets, boîtes en polystyrène, etc.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022 : suremballages plastiques pour fruits et légumes < 1,5 kg, sachets de thé non biodégradables, jouets plastiques gratuits, etc.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2023 : obligation de vaisselle réutilisable dans les restaurants pour les repas consommés sur place.
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024 : interdiction de certains dispositifs médicaux contenant des microplastiques.
Dès le 1ᵉʳ janvier 2025 : suppression d’emballages en polymères non recyclables, obligation pour les services de restauration à emporter de proposer des contenants réutilisables ou recyclables.
Malgré ces avancées, les évaluations parlementaires et associatives soulignent des retards d’application, des blocages techniques ou des mesures peu suivies dans les faits.
C’est dans ce contexte que 2026 arrive avec de nouveaux jalons cruciaux.
Ce qui change au 1er janvier 2026 : des impacts directs sur la vie de bureau
La fin des mini formats plastiques
Les produits miniatures en plastique à usage unique seront interdits. Derrière ce terme, on retrouve une réalité très présente dans le quotidien des salariés : les flacons de savon liquide ou de gel douche dans les sanitaires d’entreprise, les échantillons d’hygiène mis à disposition dans les salles de sport corporate, ou encore les dosettes individuelles.
À partir de 2026, ces formats disparaîtront du marché. Les organisations devront basculer vers des distributeurs rechargeables, des produits solides ou des solutions en vrac.
Le renforcement du réemploi au quotidien
Si l’échéance 2026 ne cible pas directement les gobelets ou les contenants, déjà encadrés par les interdictions précédentes, elle en renforce l’esprit. Dans les espaces de pause et de restauration, le message est clair : le réemploi doit devenir la norme. Finis les gobelets éphémères ou les tasses partagées mal lavées. Les collaborateurs doivent être équipés d’un contenant personnel, et les entreprises doivent garantir son nettoyage hygiénique et rapide.
Effet domino sur les tasses et contenants
Si la loi n’attaque pas directement les gobelets café en 2026 (déjà interdits au jetable plastique depuis 2021), l’esprit du texte pousse à renforcer le réemploi.
Les machines à café, distributeurs et fontaines devront être pensés avec un contenant personnel ou réutilisable.
Pourquoi les espaces de travail sont en première ligne
Volume : un salarié consomme en moyenne 2 à 3 gobelets par jour sur son lieu de travail (source ADEME)
Image employeur : la RSE et la QVT passent désormais par des gestes concrets contre le jetable.
Conformité réglementaire : un défaut d’anticipation expose à des sanctions et à une mauvaise presse.
Engagement collaborateur : 83 % des salariés estiment que l’entreprise doit proposer des alternatives écologiques dans les espaces communs et s’inscrire durablement dans une démarche anti-jetable (baromètre RSE ekodev, 2024) .
Comment transformer son organisation en vue de 2026
L’échéance peut sembler lointaine, mais dans le temps de l’entreprise, elle est déjà demain. Voici quelques leviers concrets pour anticiper la transition :
Sanitaires et vestiaires : remplacer les flacons jetables par des distributeurs rechargeables ou des produits solides.
Espaces café et fontaines : supprimer tout gobelet jetable et fournir des verres individuels, accompagnés d’une solution de nettoyage rapide comme la auum-S.
Restaurants et cafétérias : généraliser la vaisselle réutilisable et mettre en place des systèmes de consigne.
Communication interne : sensibiliser les collaborateurs et donner de la visibilité aux nouvelles pratiques.
Du respect de la loi à la transformation culturelle : comment auum peut vous y aider
Le 1ᵉʳ janvier 2026 ne doit pas être envisagé comme une contrainte ponctuelle, mais comme une étape structurante vers un monde du travail libéré du jetable.
Anticiper ces évolutions permet d’éviter les sanctions et les surcoûts liés à une mise en conformité précipitée. Mais surtout, c’est l’opportunité de transformer vos espaces de travail en laboratoires de sobriété et de réemploi.
Chez auum, nous accompagnons déjà de nombreuses entreprises dans cette transition. Notre solution de nettoyage vapeur permet d’éliminer le jetable dans les espaces café tout en garantissant une hygiène parfaite et une adoption simple par les collaborateurs.
Commentaires